Destination Luberon : L'atout biodiversité
La mosaïque de terroirs de l’AOC Luberon qui s’étire sur plus de 50 kilomètres d’Est en Ouest, enserrée par la Vallée du Calavon au Nord et celle de la Durance au Sud, est toute entière incluse dans un Parc Naturel Régional.
Une singularité qui bénéficie autant aux vins de l’appellation qu’aux hommes qui vivent et travaillent sur ce territoire d’exception.
Sommaire
Une biodiversité remarquable...
Le Parc Naturel Régional du Luberon renferme une multitude de milieux naturels qui sont autant de réserves d’une biodiversité remarquable.
C’est ainsi qu’elle accueille notamment 35% de la flore française, 50% des espèces d’oiseaux et 40% des espèces de papillons de notre territoire national.
Preuve de sa valeur patrimoniale et écologique, il a été reconnu par l’UNESCO comme réserve de biosphère(1) et géoparc mondial(2).
C’est là l’environnement unique dont bénéficient les vignes de l’AOC Luberon.
Un atout touristique
Avec ses massifs calcaires aux pentes et aux crêtes rocailleuses, ses garrigues et ses pelouses sèches, ses plaines et ses vallées cultivées organisées en mosaïques de couleurs et de formes, avec ses forêts présentes sur plus de la moitié de son territoire, avec ses bories, bastides, chapelles rurales, châteaux et ses villages perchés, le Parc Naturel du Luberon, et de fait l’aire d’appellation Luberon, offre un écrin de choix à quantité d’activités sportives et culturelles.
Forts de cet attrait naturel, les vignerons de l’AOC sont engagés dans la mise en place d’un tourisme viticole durable en partenariat avec le PNR.
Un atout pour la viticulture
Il est vrai que dans l’aire d’appellation Luberon, les viticulteurs sont conscients depuis longtemps de l’importance de la biodiversité en général et pour leur culture en particulier.
De fait, les vignes participent à la variété des paysages et peuvent devenir, dans certaines conditions, de véritables écosystèmes en créant des habitats et des corridors de déplacement pour les animaux et en limitant l’érosion. Une biodiversité dans les vignes qui permet, à long terme, de réguler naturellement les maladies et la présence des ravageurs, de favoriser la pollinisation et de maintenir une vie riche dans le sol.
Sensibles à cet équilibre, les viticulteurs de l’appellation s’engagent pour préserver cette biodiversité par divers moyens ; certains, par exemple, en mettant en place des actions de vitiforesterie(3), d’autres en faisant appel au vitipastoralisme(4) pour l’entretien de leurs vignes.
Preuve, s’il en est, de cet engagement, la part du bio dans l’AOC Luberon a été multipliée par 2 en 5 ans et concerne aujourd’hui 20% de l’appellation et près de 70% des caves particulières(5).
Plusieurs facteurs externes abondent dans le sens de la préservation de cette biodiversité. Citons l’effet bénéfique du mistral qui, même atténué par le massif, protège naturellement le vignoble des risques de maladies ou encore le cahier des charges de l’appellation, qui interdit le désherbage chimique de plus de 50% des surfaces de la vigne.
(1) Réserve de biosphère : https://fr.unesco.org/biosphere
(2) Géoparc mondial UNESCO : https://fr.unesco.org/g%C3%A9oparcs-mondiaux-unesco
(3) Vitiforesterie : agroforesterie appliquée à la viticulture
(4) Vitipastoralisme : Faire pâturer des brebis dans les parcelles de vigne
(5) 70% des caves particulières de l’AOC Luberon sont en bio ou en conversion bio (chiffres 2021)
Un atout bien-être
Si la biodiversité profite à la culture de la vigne, elle est aussi un atout pour l’agriculture en général et le Luberon est une terre de polyculture !
À la trilogie méditerranéenne blé – olivier - vigne viennent s’ajouter d’autres céréales, des arbres fruitiers, plantes aromatiques, amandiers, pistachiers… et de l’élevage d’ovins et de caprins.
Le Luberon offre ainsi localement tout ce qui compose le régime méditerranéen, inscrit depuis 2010 au patrimoine mondial de l’UNESCO et reconnu comme le meilleur pour la santé. Le vin (de l’AOC Luberon) en fait aussi partie, avec modération bien sûr !